Malgré le ralentissement économique provoqué par la pandémie de coronavirus, les experts ne s’attendent pas à ce que le prix des nouveaux logements baisse dans les prochains mois. (EjePrime)
La crise des coronavirus n’affectera pas le prix des nouvelles constructions. Contrairement à ce qui s’est passé lors de la crise économique qui a débuté en 2008, lorsque les prix des nouvelles constructions ont chuté, le montant payé pour les appartements nouvellement construits ne sera pas affecté par le ralentissement économique causé par la pandémie de Covid-19.
Les promoteurs font face à cette nouvelle crise avec toutes les cartes en main et avec un niveau d’endettement assumable à court et moyen terme. En outre, la production de nouveaux logements est inférieure à ce qu’elle était avant l’éclatement de la bulle et est même inférieure aux besoins de la demande, qui est estimée entre 110.000 et 140.000 unités par an.
Le directeur national des résidences et des terrains du promoteur Cbre, Samuel Población, explique à EjePrime qu’”il n’y a pratiquement aucune marge sur ce marché pour un ajustement des prix”. En tout état de cause, la seule conséquence du statu quo économique sera un “retard dans le lancement prévu” des nouveaux développements.
La construction de logements est inférieure à la demande annuelle de plus de 110.000 unités
Ce retard prévisible a également été souligné par le PDG de Colliers, Mikel Echavarren, dans un webinaire organisé par EjePrime, où il a assuré que “le secteur peut lever le pied de l’accélérateur et ne pas commencer à travailler avant que les maisons soient prévendues”. Echavarren a rappelé que la chute de 2008 était due au fait que “les banques ont réagi avec une panique sur leurs propres liquidités et cela les a obligées à vendre leurs nouveaux développements de toutes les manières possibles”.
En tout état de cause, cet ajustement du rythme de la construction et des prix ne sera pas homogène sur le territoire. Les principales villes continueront à avoir une forte demande et une faible offre, ce qui signifie que le développement résidentiel retrouvera rapidement son rythme.
Source et suite : EjePrime