Le responsable du real estate de la société de conseil déclare que les fondamentaux du marché espagnol “continuent d’être corrects”, ce qui lui permettra de rester “un pôle d’opportunités”. (EjePrime)
Le real estate espagnol continuera d’offrir des possibilités d’investissement international. Le secteur immobilier espagnol a été l’un des plus touchés par la crise économique de 2008 et est atteint par la crise provoquée par le Covid-19.
Malgré cela, l’associé responsable du real estate au sein du cabinet de conseil Axis Corporate, José Masip, assure que “les fondamentaux du marché immobilier espagnol continuent d’être corrects”. En ce sens, “l’Espagne continuera à être attractive pour les investissements immobiliers”, souligne l’exécutif, ajoutant qu’actuellement “l’Espagne est un sceau de garantie et un foyer d’opportunités” dans le secteur immobilier.
L’investissement dans le secteur immobilier n’a pas été épargné par le ralentissement causé par la pandémie de Covid-19. Au-delà des opérations qui étaient déjà bien engagées, le capital a adopté une attitude attentiste jusqu’à ce que la crise sanitaire soit surmontée.
“On ne peut pas exclure des fusions entre les prestataires de services pour survivre”.
“Toute la chaîne de valeur est au point mort”, déclare Masip, qui ajoute que le secteur immobilier “a été paralysé à 80%” au cours des deux premières semaines de confinement en Espagne. En ce sens, “les plans d’affaires des fonds et des prestataires de services seront affectés”, explique l’exécutif. A tel point que “nous ne pouvons pas exclure des fusions entre les prestataires de services pour survivre”.
De leur côté, les fonds industriels sont les mieux préparés pour pouvoir résister à ce ralentissement et “peuvent attendre que les prix se redressent” pour poursuivre leurs stratégies de désinvestissement d’avant le Covid-19.
Masip souligne que l’incertitude dans le secteur durera jusqu’à l’été car les entreprises auront besoin d’un trimestre pour “réévaluer les actifs”. Cela provoquera au quatrième trimestre la “croissance des opérations d’investissement”.
Source et suite : EjePrime