Deka en position d’acheteur, suit le marché espagnol malgré le Covid-19

Le gestionnaire de fonds allemand poursuit plusieurs opérations qu’il avait mises en place au début de la pandémie, tout en recherchant de nouvelles opportunités. (EjePrime)

Deka Inmobilien ne perd pas son appétit pour les investissements. Le fonds allemand poursuit les opérations qu’il avait mises en place avant le début de la pandémie et continue à travailler sur plusieurs des opérations qu’il avait déjà mises en place, selon son directeur général, Esteban de Lope, lors d’un webinaire organisé par EjePrime.

L’exécutif a assuré qu’en dépit du fait qu’à l’heure actuelle “c’est difficile logistiquement” en raison de l’impossibilité de visiter les actifs sur le marché espagnol, “si nous trouvons une opportunité intéressante, nous pourrions démarrer l’opération rapidement”. En ce sens, le fonds allemand suit les marchés de Barcelone et de Madrid à la recherche d’opportunités d’investissement entre 50 et 200 millions d’euros.

Deka se concentre sur les marchés des deux principales villes car c’est “là où il y a le plus de liquidités et où l’on trouve des opérations avec un grand volume de capitaux”. En tout état de cause, l’exécutif n’a pas exclu d’entrer dans d’autres villes si les opportunités sont intéressantes.

Deka Inmobilien recherche sur les marchés de Barcelone et de Madrid des opportunités d’investissement entre 50 et 200 millions d’euros

L’entreprise continue à travailler sur d’autres marchés. A cet égard, de Lope a expliqué que pendant ces dernières semaines “nous avons vendu une propriété au Luxembourg avec des prix antérieurs au coronavirus” et que dans les premiers jours de la crise en Allemagne, il a conclu l’achat d’un immeuble dans le centre de Milan, jusqu’alors propriété de Hines, avec une remise de 5 à 10 % du prix d’origine et une année d’exonération de paiement par le locataire.

La société a également fait progresser les négociations pour l’achat d’un immeuble de bureaux à Chicago (États-Unis) et dans plusieurs pays européens comme la France, les Pays-Bas ou l’Allemagne elle-même. “Quand la crise passera, j’ai hâte de retourner en Espagne et j’espère que nous y trouverons des investissements”, a déclaré de Lope.


Source et suite : EjePrime

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