L’année universitaire étant au point mort à cause du coronavirus, le secteur se concentre sur la préparation de la prochaine saison, où il devrait y avoir près de 100.000 places disponibles. (EjePrime)
Les résidences d’étudiants, en attente de septembre. L’une des premières mesures prises par les différents pays dans la lutte contre le coronavirus a été la fermeture des écoles et des universités. En Espagne, la fermeture a eu lieu le 12 mars, laissant en suspens les cours aux près de 500.000 étudiants universitaires qui étudient en dehors de leur ville d’origine en Espagne, dont un cinquième sont des étudiants Erasmus.
La suspension des cours laisse également planer la fermeture des résidences étudiantes, un secteur qui totalise 94.000 lits en Espagne, selon les données du cabinet de conseil JLL, et qui fonctionne à demirégime pour servir les quelques étudiants universitaires qui ne sont pas rentrés chez eux avant que le confinement de la population ne soit décrété.
Les résidences couvrent tous les besoins de leurs résidents. En plus des espaces pour étudier et offrir tous les repas à ses locataires, elles disposent également de services de nettoyage ou de blanchisserie et d’espaces pour faire du sport et se rencontrer.
L’Espagne passera de 94.000 lits dans les résidences pour étudiants en 2019 à 111.000 en 2022
Les cours étant au point mort, les entreprises du secteur se concentrent sur la préparation de la saison 2020-2021 et mettent déjà en garde contre l’impact que cette crise pourrait avoir sur leurs comptes. Ainsi, la société Student Property Spain, qui possède une résidence à Madrid, a averti que “cette circonstance aura un impact sur les résultats d’exploitation et, par conséquent, sur l’évolution future des revenus de la société”, puisque les résidences facturent leurs locataires mensuellement et que la fin anticipée des cours entraîne une perte jusqu’à trois mensualités.
Source et suite : EjePrime