Ces dernières années ont vu la naissance de plateformes d’intérêt touristique telles Airbnb ou Homeway, cela se traduit en une nouvelle source de revenus, et donc en une nouvelle manière de payer des impôts.
D’après l’AEAT (Direction Générale des Impôts espagnole), 75% de ce type de logement n’est pas déclaré, ainsi son objectif est d’inverser cette situation, autant pour les immeubles situés en Espagne que pour ceux situés à l’étranger mais dont le propriétaire réside en Espagne.
Le propriétaire du logement devra faire la distinction entre deux périodes au sein de la déclaration : les périodes de location et celles où le logement est libre. Il devra calculer le rendement du capital mobilier, c’est-à-dire, le total des revenus moins les frais nécessaires à leur obtention.
Les 2 différences principales avec la location traditionnelle, du point de vue fiscal, consistent en une impossibilité pour le bailleur saisonnier : premièrement de bénéficier des déductions fiscales s’appliquant aux locations traditionnelles, et deuxièmement de prendre en compte le montant total des frais, il doit en effet calculer la partie proportionnelle payée pour la période durant laquelle le bien a généré des revenus.
Miguel Morillon
Avocat au Barreau de Madrid
mmorillon@morillon.es