Le gouvernement espagnol a pris une première mesure qui permet aux personnes concernées d’être indemnisées à 75 % de la base de calcul dès le jour suivant l’arrêt de travail.
Le coût sera pris en charge par l’administration. Les arrêts de travail dus au coronavirus sont ainsi considérés comme des cas d’incapacité temporaire suite à un accident du travail.
Les personnes isolées de façon préventive qui ne présentent pas de symptômes bénéficient également de cet arrêt de travail.
Toutefois, au-delà de cette décision, l’exécutif n’a toujours pas pris de mesures économiques concrètes en matière de relance pour pallier les répercussions du coronavirus. Lors de la conférence de presse qui a eu lieu après la réunion du Conseil, la ministre des Finances et porte-parole du gouvernement a annoncé que le président du gouvernement se réunirait jeudi prochain avec les syndicats et les organisations patronales dans le but de concrétiser un « plan choc » qui s’appliquera également aux familles concernées par la suspension de l’activité scolaire.
La CEOE (confédération espagnole des entreprises) a d’ores et déjà indiqué que les entreprises auraient besoin d’aide, que le coronavirus aurait des conséquences sur leur activité et que l’une des solutions pourrait être la solution fiscale. Le Fonds monétaire international (FMI) a demandé ce lundi aux gouvernements de recourir à cette solution et a cité comme exemple l’Italie qui a approuvé une aide s’élevant à 3,6 milliards. Aujourd’hui, l’OCDE a proposé un « big bang » du « point de vue budgétaire » pour éviter que l’épidémie du coronavirus ne débouche sur une crise économique.
MORILLON AVOCATS