La crise politique catalane a fortement joué sur le marché immobilier de Barcelone au dernier trimestre 2017, lui faisant perdre sa place de capitale la plus chère d’Espagne puisqu’elle disparaît même du top 3, selon une étude OPEA/Tinsa.
Les conséquences économiques, et notamment immobilières, de la crise politique en Catalogne se sont vite traduites sur le marché puisque la valeur moyenne de Barcelone a été réduite de 1,7 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2017. Le prix moyen du mètre carré s’établissait ainsi à 3 129 €/m² entre octobre et décembre 2017.
Les plus grosses baisses de la valeur moyenne, entre le troisième et le quatrième trimestre, ont été enregistrées dans les quartiers de Ciutat Vella et Les Corts, -5,8 % et – 5,5 % respectivement.
La crise politique a conduit à la modération de la hausse de la valeur interannuelle à 14,8 %. Malgré tout, Barcelone est tout de même la deuxième ville la plus revalorisée derrière Madrid (+17,1%) et devant Palma de Majorque (+ 13,7 %).
Certains quartiers de la capitale catalane restent tout de même très prisés, notamment Sants-Montjuïc et Sant Martí, qui se démarquent comme étant les quartiers où le prix du logement à le plus augmenté dans toute l’Espagne, une hausse de 26,5 % et 24 % respectivement. Un troisième quartier de Barcelone a également vu sa valeur augmenter : Nou Barris (+18 %).
Malgré un dernier trimestre difficile, aucun district n’a subi de dévaluation. La plus faible augmentation de la valeur interannuelle est pour le quartier des Corts (0,2 %) et la plus élevée pour celui de Sants-Montjuïc (26,5 %). Barcelone compte également le deuxième quartier le plus cher d’Espagne, Sarrià Sant-Gervasi (4 261 €/m²), derrière le quartier madrilène de Salamanque (4 466 €/m²).