Le maire José Luis Martínez-Almeida évoque l’avenir urbanistique de Madrid
Le maire José Luis Martínez-Almeida est intervenu hier lors d’un événement organisé par Aliseda dans la capitale, en présence de nombreux promoteurs, constructeurs et acteurs du secteur immobilier. Le maire a passé en revue l’urbanisme et a lancé quelques idées sur la ville du futur. À ce propos, Martínez-Almeida a précisé qu’il est nécessaire d’agir sur la ville déjà consolidée car il y a peu de terrains à développer, bien qu’il ait évoqué quelques opérations en cours. “Madrid Nuevo Sur est une opportunité pour répliquer le projet et le modèle de Madrid Nuevo Norte“, a-t-il suggéré.
Un souhait de Martínez-Almeida qui pourrait ajouter plus de 3.000 nouvelles habitations, de nouvelles zones vertes et quelques bureaux à la capitale espagnole. Cependant, il s’agit encore d’un projet à un stade très précoce, surtout si l’on considère que le développement sur lequel le maire veut s’inspirer, Madrid Nuevo Norte, vient à peine de commencer.
Il convient de rappeler qu’en 2021, l’ancienne vice-maire de Madrid, Begoña Villacís, avait annoncé le début des travaux pour le développement urbanistique Madrid Nuevo Sur, dont la zone d’intervention comprend les quartiers de Delicias, Méndez Álvaro, Abroñigal, San Diego et Entrevías. Elle avait qualifié ce projet de « grand projet d’avenir pour Madrid ». Ce projet prévoit la construction de 3 000 nouvelles habitations et la réhabilitation des logements existants, ainsi que d’autres espaces dégradés.
De plus, le projet mentionné par Villacís envisageait le futur enfouissement de la M-30 et du Nudo Sur, ainsi que la création d’un nouveau pôle de bureaux dans le sud de la ville. Le tout en renforçant la stratégie de renaturalisation de la ville, en reliant le parc d’Entrevías au parc Enrique Tierno Galván.
Madrid Nuevo Sur, qui couvre une superficie de 2,5 millions de m², similaire à celle de Madrid Nuevo Norte, affecterait directement 120.000 habitants de 3.000 habitations. La zone compte également une population flottante de 40.000 personnes qui s’y rendent pour travailler, et 225.000 personnes qui y circulent quotidiennement, que ce soit en transport privé ou par les stations de trains de banlieue.
Source : Idealista