Le projet n’est pas récent, mais semble se faire attendre, sans doute pour des raisons d’avantage politiques que techniques ou financières.
Circular view est le grand (trop grand ?) projet touristico-comercial qui pourrait donner à Valencia un atout supplémentaire en terme d’image et de fréquentation touristique… Depuis 4 ans, les équipes de l’entreprise Starneth planchent sur ce qui devrait être, la roue (de ce type) la plus haute d’Europe avec une hauteur de 120 mètres… De quoi rivaliser avec le fameux “London Eye”.
Équipée de 20 cabines fixes, transportant chacune 25 personnes, la roue aura une capacité d’accueil de 1.000 personnes par heure. En constant mouvement circulaire, le tour durera pour les passagers, approximativement 30 minutes avec en prime une magnifique vue, sur la Méditerranée d’un coté, et sur la ville de l’autre, le tout sur un rayon de 30 km si ciel bien dégagé.
120 millions d’euros
La construction de cette attraction devrait durer moins de 2 ans, coûter 120 millions d’euros et après 25 années d’utilisation, elle serait cédée à la ville de Valencia. Le projet prévoit par ailleurs la construction d’ un bâtiment pour les aires opérationnelles (embarquement, zones de machines, zone d’employés), et l’aménagement d’ une zone de jardins, loisirs et restauration. Ce projet, exclusivement conçu pour la Marina de Valencia, devrait servir de “pont”, entre la ville et le port, et serait le prolongement des fameux édifices ultra futuristes de la Cité des Arts et des Sciences.
2 millions de visiteurs
On estime à 2 millions le nombre de visiteurs potentiels et surtout à plus de 250 les emplois directs et à plus de 700 les emplois non-directs que générerait l’installation et l’exploitation de cette roue.
Circular View contribuerait au développement économique de Valencia en renforçant sa position dans le secteur touristique, hôtelier, et nautique. Elle sera sans doute un élément supplémentaire pour attirer le tourisme de plage de la côte Valencienne (environ 28 millions de personnes chaque année) contribuant à de-saisonnaliser les flux de visiteurs et à désengorger le centre-ville puisque seulement 10 % d’entre eux se déplacent jusqu’à la Marina.
Le dossier financier et technique est bouclé depuis longtemps : manque l’aval de l’équipe municipale actuelle qui attend peut-être, avant de se décider, que passe les prochaines élections.
Laurence Lemoine