Le tournage de productions cinématographiques et audiovisuelles tournées à Fuerteventura au cours des quatre dernières années a laissé sur l’île plus de 100 millions d’euros, répartis entre petites entreprises et entreprises locales de taille moyenne; selon les rapports du Island Council et de la Fuerteventura Film Commission. Les deux organisations apprécient à la fois l’impact de l’industrie cinématographique sur les sociétés locales et l’affluence touristique qu’elle offre à Fuerteventura par le fait d’apparaître dans plusieurs films à diffusion mondiale.
Le président de la société, Marcial Morales, et le président de la Commission du film Fuerteventura, Edilia Pérez, ont dévoilé le bilan de ce qu’a représenté pour l’île d’être le décor naturel des blockbusters, générant des revenus répartis entre les entreprises et les professionnels de l’industrie de l’île dans les champs de la restauration, la sécurité, le transport, les extras, les techniciens en environnement, l’ hébergement, l’ assistance médicale, les presses à imprimer, les générateurs ou grues, entre autres.
Au cours de ces quatre années, 15 productions cinématographiques et sept productions internationales ont été réalisés sur l’île, notamment Wonder Woman 1984, Han Solo: Une histoire de Star Wars ou L’homme qui a tué Don Quichotte, entre autres; et huit ressortissants comprenant des titres tels que: Le phare des Orques ou Cuatro Latas. Ils ont également tourné plus de 15 publicités nationales et internationales
Comme indiqué par le Cabildo dans un communiqué, en 2019, l’île a déjà confirmé l’enregistrement d’un long métrage espagnol réalisé par David Pantaleón et produit par Volcano International. En outre, ajoute-t-il, une autre production nationale et deux productions internationales, l’une américaine, “recherchent des lieux de tournage possibles sur l’île”.
“Fuerteventura, en tant qu’ensemble naturel, offre de grandes possibilités pour la diversification de notre économie, la création d’emplois de qualité et pour attirer un investissement parfaitement compatible avec la préservation des paysages privilégiés de l’île, aspect qui est pour nous incontestable”, défend le Président du Cabildo, Marcial Morales.
Fuerteventura a été l’une des premières îles à tirer parti des avantages fiscaux accordés par les îles Canaries au secteur de l’audiovisuel pour la capture de films de grande envergure. En 2013, elle avait déjà accueilli une bonne partie des travaux du réalisateur britannique Ridley Scott dans Exodus: Gods and Kings.
Source et suites: Hosteltur