Si un pharmacien veut s’établir de nos jours en Espagne, cela lui coutera 68% de moins qu’en 2008, au début de la crise.
Souvent, les jeunes ne se lancent plus dans de telles entreprises à cause de la crise, et à cause des risques que cela implique. Cependant, le directeur de l’association Asefarma, Carlos García-Mauriño, assure que la vente d’officines de pharmacies « est stable depuis ces dernières années ». En 2012, entre 5 et 7% des pharmaciens ont cédé leur charge à un autre.
Acheter une pharmacie aujourd’hui semble être alors une bonne affaire, si on tient compte des marges de bénéfices. Le ministère espagnol de la Santé a déjà fait baisser le prix des médicaments génériques pour permettre de réduire les marges.
Asefarma assure également que l’achat de ces officines est facilité par les banques qui font confiance au secteur. Jusqu’à 2008 et le début de la crise, le pays souffrait de ne pas trouver assez de professionnels. Cela avait obligé à ajuster les effectifs dans les pharmacies, mais avec ces dispositions nouvelles, nul doute que le secteur devrait de nouveau connaitre un boom.