Le gouvernement a approuvé aujourd’hui en Conseil des ministres le décret sur les mesures à respecter, une fois l’état d’alarme terminé, c’est-à-dire à partir du 22 juin prochain.
Le texte, maintient, entre autres, l’obligation de porter des masques sur la voie publique sous peine d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 euros. Le document comprend également des mesures organisationnelles de prévention et d’hygiène pour les lieux de travail, les écoles, les centres de santé, les magasins, les transports publics ou les installations sportives, entre autres, “pour éviter les regroupements de personnes par coïcidence”.
Mesures préventives
Les mesures de prévention et d’hygiène, telles que l’obligation de porter des masques lorsque la distance interpersonnelle n’est pas garantie, continueront d’être en vigueur pendant la période de nouvelle normalité.L’obligation de porter un masque est maintenue pour les transports aériens, maritimes, par autobus et par chemin de fer, ainsi que pour les transports complémentaires publics et privés de passagers dans des véhicules comportant jusqu’à neuf sièges, y compris le conducteur, si les occupants des véhicules de passagers ne vivent pas ensemble à la même adresse. Dans le transport maritime, l’obligation est adaptée aux particularités de ce mode de transport.Des mesures de prévention et d’hygiène sont également envisagées dans l’environnement de travail, pour éviter la surpopulation, et dans les établissements commerciaux, les centres résidentiels à caractère social ou les activités d’hôtellerie et de restauration.Les établissements, moyens de transport ou tout autre lieu, centre ou entité public ou privé où les autorités sanitaires identifient la nécessité de rechercher des contacts, sont tenus de fournir les informations dont elles disposent concernant l’identification et les coordonnées des personnes potentiellement concernées.
Déclaration obligatoire urgente
Le texte introduit également le devoir par les communautés autonomes de fournir des données “lorsque des situations d’urgence pour la santé publique se produisent, d’assurer une coordination adéquate entre les autorités sanitaires et de renforcer le fonctionnement du système national de santé”. En outre, “ils doivent continuer à fournir les informations nécessaires au suivi et à la surveillance épidémiologique de COVID-19, ainsi qu’à l’état des capacités de soins et des besoins en ressources humaines et matérielles”.
Tests PCR
Les services de santé devront veiller à ce qu’à tous les niveaux de soins, et en particulier dans le cadre des soins primaires, tout cas suspect soit testé par PCR ou une autre technique de diagnostic moléculaire dès l’apparition de symptôme, et que toutes les informations soient transmises en temps utile.
Ces mesures relatives à la fameuse “nouvelle normalité” seront en vigueur jusqu’à ce qu’un vaccin ou un traitement soit disponible.
Laurence Lemoine