Idealista, 17 mars 2022
Le chiffre d’affaires tiré de la fourniture de services de stockage, de transport et de distribution liés aux opérations de vente en ligne s’est élevé à 2,85 milliards d’euros en 2021, soit 16,3 % de plus que l’année précédente, et devrait augmenter de 12,3 % en glissement annuel en 2022.
Les données du rapport “Logistics for e-commerce” de l’observatoire sectoriel DBK d’Informa révèlent également que le chiffre d’affaires de ce marché en 2020 était de 2,45 milliards d’euros, soit une hausse de 28,9 % par rapport à l’année précédente.
Informa a souligné que l’activité de ce secteur a été favorisée par la “réactivation économique” générale, après la grave détérioration causée en 2020 par la crise Covid-19, ainsi que par le dynamisme notable entretenu par le commerce électronique et le transfert des clients des canaux traditionnels vers le online.
Le rapport montre également que le commerce électronique d’entreprise à particulier (B2C) a été évalué en 2020 à 58,75 milliards d’euros, soit 16,6 % de plus que l’année précédente, tandis que l’estimation pour la fin 2021 se situe autour de 67 milliards d’euros, soit 14 % de plus.
Les entreprises se multiplient
En 2021, le nombre d’entreprises de logistique et de transport dédiées à la prestation de services pour les opérations de commerce électronique a augmenté de manière significative, en raison d’une croissance de la demande qui a débuté lors de la pandémie et qui a servi de pôle d’attraction pour les nouveaux concurrents.
Toutefois, malgré l’augmentation du nombre de nouveaux entrants, l’offre reste très concentrée. Ainsi, les cinq premiers groupes représentaient 47 % du marché en 2021, tandis que la part combinée des dix premiers groupes a augmenté à 61 %.
D’autre part, Informa souligne que les entreprises continuent à promouvoir la mise en place de casiers automatiques et la configuration de vastes réseaux de points de collecte, qui facilitent l’accès aux destinataires et rendent les collectes plus flexibles, tout en réduisant les coûts et l’impact environnemental.
Source idealista/news