Les investissements dans la pierre sont entrés dans une phase d’hibernation, mais la réalité est que le capital – pour l’instant – n’a pas fui en raison de la crise du covid-19, selon les données traitées par le CBRE. (idealista/news)
Le cabinet de conseil explique que seulement 4 % des transactions immobilières ont été annulées. Le retail et l’hôtellerie sont les plus touchés, tandis que la logistique tire les ficelles de ce ralentissement de l’activité économique.
Calme et optimisme contenus. Ce sont les sentiments que le CBRE a voulu faire passer à travers une réunion en ligne où tous les directeurs de ses divisions ont expliqué la situation des affaires face à la crise sanitaire et économique générée par le coronavirus. Adolfo Ramirez-Escudero, PDG de la société de conseil, a réduit le pessimisme qui entoure le secteur, comme l’ont fait lundi dernier les représentants d’idealista/data, Gesvalt, Savills ou Inviertis.
Les données les plus prometteuses ont été fournies par Lola Martinez, directrice nationale de “research” du CBRE. Martinez a commencé sa présentation en donnant des données sur les investissements dans le secteur immobilier au cours du premier trimestre 2020 : 3 milliards d’euros. Des chiffres montrent la bonne santé de la pierre avant le covid-19. Mais la directrice de “research” de la société de conseil sait qu’il ne faut pas perdre de vue le scénario macroéconomique. “Il est maintenant temps de regarder vers l’avenir et d’être conscient que la plupart des pays entreront en récession. En Espagne, le PIB ne se redressera pas avant une bonne partie de l’année 2022, bien qu’il existe des conditions (mesures gouvernementales) qui peuvent améliorer ou aggraver la situation”, a-t-elle expliqué.
Cependant, ce scénario pessimiste n’a pas encore eu un impact complet sur l’immobilier, selon l’analyse menée par le CBRE. “Seulement 4% des ventes ont été annulées par covid-19, bien que 57% d’entre elles aient été affectées”, a expliqué M. Martinez. En ce qui concerne les opérations de location, c’est-à-dire les opérations visant à trouver un espace à louer, les opérations annulées atteignent 3%. Ces données démontrent la théorie de la société de conseil : les investissements ne disparaissent pas, ils font juste une pause et attendent que les événements passent. En ce qui concerne les opérations liées à la location, les données sont encore plus optimistes : 3% des opérations annulées parmi lesquelles 47% sont affectées par la situation. Les préoccupations dans cette affaire se sont concentrées sur le retail : “Les arriérés – le paiement du loyer – dans ce secteur ont augmenté de 10 % au cours du mois dernier”, a expliqué Martinez.
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