L’impact du coronavirus et des loyers atteint la gare. L’Adif a reçu des demandes de renégociation des locations des commerces de la gare afin de compenser l’impact de la crise sur ses activités de 511 locataires de ces établissements, soit 75% du total. Le réseau de gares comprend 1 254 locaux de ce type loués à 686 particuliers ou entreprises, dont certains ont plus d’un établissement.(Idealista)
Sur un demi-millier de locataires qui ont déjà contacté l’entreprise publique qui promeut et gère le réseau ferroviaire, 315 sont des entreprises et les 196 autres sont des travailleurs indépendants, comme l’a rapporté Europa Press dans des sources Adif. L’Adif a cessé d’exiger le paiement du loyer de ces établissements lorsque l’état d’alarme a été déclaré le 14 mars et que la mobilité des citoyens pour lutter contre la pandémie a été restreinte. La mesure consistait en un ajournement du loyer et non en son annulation.
Plus précisément, les 25 et 26 mars, l’entreprise présidée par Isabel Pardo de Vera, par l’intermédiaire de la direction des gares de voyageurs, a envoyé les 153 commerçants qui jusque-là avaient contacté l’entreprise parce qu’ils avaient été contraints de fermer leurs magasins en raison de l’arrêt des transports. Dans ces communications, il a été constaté qu’Adif et les locataires étaient convenus que le loyer ne serait pas exigé pendant la durée de l’état d’alarme et la fermeture des magasins.
La proposition de l’Adif incluait la volonté des deux parties que, une fois l’état d’alarme terminé, “l’impact serait analysé et, le cas échéant, le contrat de location serait modifié pour rééquilibrer les revenus reportés de l’état d’alarme ” Pour cela, il a proposé de prendre en compte “le moment où l’état d’alarme était en vigueur et les critères objectifs”.
Le dernier décret-loi royal sur les mesures économiques approuvé par le gouvernement et publié au BOE ce mercredi offre la couverture juridique pour faire face à cette négociation.
Les locataires disposent d’un délai d’un mois, à compter de la publication de la règle, pour demander formellement la négociation des conditions du contrat de location.
Source et suite Idealista