Il entend également supprimer la possibilité de pouvoir le réduire à 25 m2. La Mairie de Madrid cherche à modifier le PGOU (Plan Général d’Urbanisme) et parmi les propositions on se démarque surtout. Il s’agit de l’augmentation de la surface minimale du logement qui passerait de 38 m2 à 40 m2, bien que la grande nouveauté soit que le conseil entend éliminer la possibilité générique de réduire cette surface à 25 m2. Cette mesure pourrait mettre fin à la reconversion de nombreuses publicités en logements, une activité en hausse après la pandémie.
06/09/21
Le texte qui inclut cette modification a été publié au Journal Officiel de la Communauté de Madrid (BOCM) le 16 août. Depuis, une période d’allégations a été ouverte qui durera les trois prochains mois. L’idée de la mairie de Madrid est de pouvoir avoir une approbation partielle à l’automne de cette année et définitive à la mi-2022.
Cette nouvelle mesure que la Mairie de Madrid entend inclure est encadrée dans le point neuf de ce dossier qui est à la disposition du public et qui fait référence à des changements dans la règle d’utilisation résidentielle. Dans le texte, la proposition se décompose comme suit :
– La surface minimale de l’habitation serait portée à 40 m2 et la possibilité générique de la réduire à 25 m2 serait supprimée.
– Le programme de logement minimum serait : Salon-salle à manger, cuisine, chambre, salle de bain et hall.
– Dimensions des pièces :
- Salon-salle à manger : 14 m2
- Cuisine : 7 m2
- Chambre 1 : 12 m2
- Chambres supplémentaires : 7 m2
- Salle de bain1 : 3 m2, douche/baignoire, toilettes et lavabo.
- Couloir : 90 cm de large.
- Hall : 2 m2
- La cuisine pourrait être intégrée à la salle à manger, en maintenant la surface de joint.
– En maintenant la surface minimale de 40 m2, des logements ouverts sans cloisonnement seraient possibles, à l’exception de la salle de bain.
– La surface du logement pourrait être réduite exclusivement à un minimum de 30 m2, en maintenant le programme d’habitation (salon-salle à manger, cuisine, chambre, salle de bains et hall) à l’exception de la taille de la salle à manger et de l’exigence de le hall, lorsque la surface détractée est aménagée, obligatoirement, en espaces communs de séjour et de repos.
– Les espaces communs de séjour et de loisirs seraient dimensionnés comme une somme de la réduction de surface de chaque logement.
– L’implantation de logements sociaux sur des parcelles à usage d’habitation qualifié serait admise.
A noter que, jusqu’à présent, la réglementation permet de réduire la surface du logement à un minimum de 25 m2 lorsqu’elle se compose d’un salon-salle à manger-cuisine, qui fait office de chambre, et d’un WC.
Compte tenu de la possibilité que la norme change et que des logements de 25 m2 ne puissent être construits avec ce format d’étude, certains détracteurs se sont déjà manifestés. Parmi eux se trouve Jon Goitía, spécialiste du changement d’usage de locaux commerciaux en logements et promoteur de la maison unifamiliale la plus haute de Madrid. Dans ses réseaux sociaux, Goitia a déclaré que si cette règle était appliquée, cela affecterait grandement son entreprise.
l’architecte. Un tweet qui reflète une idée qui a également été endossée par d’autres utilisateurs du réseau social.
Source : idealista