À Valencia, les adeptes de l’économie de partage peuvent se réjouir… Après l’installation, il y a quelques mois de plusieurs milliers de scooters électrique de partage (facturé à la minute, le tout géré par une application mobile), ce sont maintenant des voitures électriques qui seront proposées…
Là encore, il s’agit de location, tarifée à la minute et qui s’effectue à travers un smartphone.
C’est d’ailleurs une société de Valencia, 100% espagnole, qui est la première à pouvoir enfin signer une convention avec la mairie. CarGreen mettra en circulation une centaine de véhicules électriques dès le mois de juin dans les rues de la troisième ville d’Espagne : un plan pilote pour commencer, avant d’étendre sans doute l’offre et de permettre la venue d’autres opérateurs.
L’investissement est d’environ 2,5 millions d’euros pour l’entreprise qui devra verser à la mairie une taxe de 960 euros par an et par voiture. Ce forfait devrait permettre de couvrir surtout, les frais de stationnement en zone bleue.
Les voitures électriques sont de petites tailles, peuvent contenir 2 ou 4 personnes, ont une autonomie de 150 kilomètres et se rechargent dans des parkings dédiés (en l’occurrence dans les installations de CarGreen) même si des bornes de recharge électriques ont été installées par la municipalité récemment.
Ce projet constitue un ballon d’essai, car certaines questions sont encore en suspend, le cadre réglementaire et technique restant à définir jusque dans les moindres détails.
Pour sa part, l’entreprise devra communiquer à la mairie l’ensemble des données enregistrées sur les itinéraires, les parcours empruntés, les distances effectuées, leur nombre et horaires, ce qui permettra de mieux réguler la circulation et de savoir exactement comment se déplacent les habitants et les touristes. La minute sera facturée environ 30 centimes (pas beaucoup plus qu’une minute en scooter électrique), et des forfaits encore plus économiques seront proposés. À noter que l’utilisateur doit etre titulaire d’un permis de conduire type B.
Cette implantation complémente l’offre actuelle et traditionnelle de transport et vise à réduire la contamination.
Laurence Lemoine