Les sociétés immobilières ne représentent que 11% du total des secteurs qui utilisent les réseaux sociaux en Espagne, selon une étude de SMART Real Estate. (Brainsre.news)
11/10/21
Le secteur immobilier rejoint la numérisation, même s’il a encore un long chemin à parcourir. C’est la conclusion obtenue par le « I Baromètre sur l’utilisation des réseaux sociaux dans le secteur immobilier », à partir de la verticale d’études SMART Real Estate Institute, réalisée par l’agence de communication et de marketing spécialisée dans le secteur immobilier, SMART Real Domaine.
Avec un échantillon de 153 répondants de différentes branches du secteur (promoteurs, fonds d’investissement, consultants, Socimis, etc.), l’étude a analysé comment ils utilisent les réseaux sociaux en termes de typologie, de périodicité, de publicité, etc., donnant comme As en conséquence, le domaine immobilier ne représente que 11% du total des secteurs qui utilisent les réseaux sociaux en Espagne.
Cependant, sur l’échantillon collecté par SMART Real Estate, seuls 2% ont déclaré n’être présents sur aucun réseau social. Sur les 98 % qui sont dans les réseaux, 25 % l’ont fait récemment (moins de deux ans), 40 % l’ont été depuis 3 à 5 ans et, le reste, depuis plus de 5 ans, c’est-à-dire qu’ils ont commencé récemment pour voir son utilité pour votre entreprise.
Réseau social préféré : LinkedIn
98% de ceux qui sont présents dans les réseaux misent sans aucun doute sur LinkedIn. C’est le réseau dans lequel chacun a un profil et ils prédisent que ce sera celui avec la plus grande projection future (52% des sondés). Après LinkedIn, 67% des personnes interrogées sont sur Twitter, 66% sur Facebook, 63% ont une chaîne YouTube et 52% publient sur Instagram. Ce dernier réseau social est également soutenu comme l’avenir du secteur par 40% des participants.
L’objectif poursuivi par plus de la moitié des répondants (58 %) est à la fois commercial et de marque (58 %) ; les 42 % restants ne les utilisent que pour l’image de marque. Avec une parution relativement périodique (2/3 fois par semaine), ce sont les formats qui leur résistent encore.
Le secteur est conservateur, donc les lives, les flux en direct, les webinaires, les podcasts ou les sondages ne sont pas présents sur leurs réseaux. Le prochain problème en suspens est l’engagement : ils publient, mais ils ne génèrent pas de communauté ou de conversation autour de leurs publications. Concernant la gestion des réseaux sociaux, la plupart réalisent leur veille en interne via le service communication et/ou marketing (58%), 17% l’externalisent et 15% optent pour le format hybride. 10 % des personnes interrogées, quelque peu inquiétantes, font confiance à d’autres services ou domaines, comme les Ressources Humaines, le Commerce ou encore la Direction, pour la gestion de leur réseau.
Et sur l’investissement dans les publicités sur les réseaux sociaux, les sociétés immobilières investissent dans la publicité sociale sur Facebook, Instagram et LinkedIn, suivie à distance par YouTube et Twitter. Concernant l’investissement, 31 % consacrent moins de 500 euros à ce poste, tandis que 21 % utilisent entre 1 000 et 5 000 euros par mois pour la publicité sur les réseaux, une somme considérable pour un secteur conservateur qui en compte peu dans le monde des médias sociaux.
Les promoteurs, les grands utilisateurs des réseaux sociaux
Les entreprises promotrices se sont démarquées comme le domaine qui investit le plus dans les réseaux, tant dans la partie organique, publiant quotidiennement que payante. Chaque mois, ils allouent entre 1.000 et 5.000 euros à la publicité, principalement sur Facebook et Instagram. Un pas de plus va les 15% des personnes interrogées qui investissent plus de 5.000 euros par mois dans la publicité. Cette branche est celle qui voit le plus Instagram dans le secteur immobilier (64% de ceux qui ont participé). Du reste des groupes consultés, il ressort que les consultants ne les utilisent que pour générer de la notoriété et 40% n’investissent pas dans la publicité. Sur les 60 % restants, 40 % investissent entre 1.000 et 5.000 euros par mois, 50 % le font sur LinkedIn et 40 % sur Facebook. Ils assument également le nouveau rôle qu’Instagram va acquérir dans l’avenir du secteur.
Les proptech, bien qu’innovantes dans le secteur, montrent une utilisation encore classique des réseaux. Certains sont plus largement représentés sur des réseaux comme Pinterest ou TikTok ; ainsi que les formats les plus innovants (webinaires, interviews live, téléchargeables, etc.). En termes de monétisation, 32 % investissent entre 1.000 et plus de 5.000 euros par mois.
Enfin, les Socimis se distinguent par une présence sur les réseaux sociaux, mais sans activité. Tous sont sur LinkedIn, 67% depuis moins de deux ans et 70% l’utilisent pour générer de l’image de marque. 50% investissent entre 500 et 1.000 euros en publicité mensuelle sur LinkedIn.
Source : Brainsre.news