Les banques viennent au secours d’ADIF pour financer la construction de lignes à grande vitesse Annoncé dans de nombreux journaux spécialisés, c’est officiel depuis vendredi, un accord entre « l’Administrador de infraestructuras ferroviarias » et de nombreuses banques a été signé. En effet le président de l’ADIF ( l’établissement public espagnol chargé de gérer le réseau ferroviaire national), Gonzalo Ferre , et les directeurs des banques telles que la Société Générale , le Crédit Agricole, la CaixaBank , la BBVA , la BNP Paribas et Santander se sont entendu sur un crédit syndiqué de près de 890 millions d’euros. Des fonds jugés indispensables pour financer la construction de lignes à grande vitesse. Une dette qui s’agrandit Ce financement provisoire accordé à la l’établissement ferroviaire leur permettrait d’ accéder aux marchés des capitaux via cet emprunt. La société, qui relève du ministère de l’équipement a en effet besoin de nouvelles ressources. Actuellement, la dette serait de 14 millions d’euros. Et il est quasiment impossible pour l’Etat d’augmenter le budget alloué à ce plan d’investissement. En 2014, ADIF s’attend à enregistrer une perte de 297 millions de dollars , alors que le perte est estimée à 306 millions en 2013. La société prévoit de clore 2014, avec une dette de 16,6 milliards d’euros, soit une augmentation de 21,1 % par rapport à la dette de 13.7 milliards d’euros prévue pour 2013 .