La Loi Littoral sauve près de 3.000 ‘chiringuitos’ de la démolition

  • Carla Cornu par Carla Cornu
  • il y a 5 mois
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La réforme de la Loi Littoral vise à protéger de la destruction les 23.000 occupations non résidentielles génératrices d’emploi sur les côtes espagnoles comme les « chiringuitos », ces bars-restaurants construits sur les plages d’Espagne.   Près de 3.000 ‘chiringuitos’ et des milliers de maisons occupant les terrains du domaine public maritime terrestre échapperont à la démolition pendant les 75 prochaines années grâce à l’approbation, vendredi dernier, du projet de loi qui réforme l’actuelle Loi Littoral par le Conseil des Ministres Actuellement, environ 10.000 logements occupent le domaine public dont la plupart ont été concédés avant l’instauration de la Loi Littoral en juillet 1988. Sans la réforme de cette norme, en 2018 expireraient les premières concessions estimées à 1.100 supposant un destin tragique : la destruction. Nouveaux objectifs La norme de 1988 n’a pas respecté les engagements concernant la protection du littoral et de l’environnement et a provoqué « l’insécurité judiciaire », selon la vice-présidente du Gouvernement, Soraya Sáenz de Santamaría. La nouvelle loi repose sur trois principaux objectifs selon le ministre de l’Environnement, Miguel Arias Cañete : « Renforcer la protection du littoral tout en soutenant les activités économiques durables, consolider la sécurité juridique sur le littoral, puis générer confiance et certitude pour l’activité économique  et les occupations côtières ». ‘Chringuitos’  Sur les côtes espagnoles, près de 23.000 occupations non résidentielles sont répertoriées. La plupart d’entre elles génère un nombre considérable d’emploi puisque plus de 1.700 correspondent à des occupations industrielles et près de 3.000 à des  ‘chiringuitos’ (environ 1.300 restaurants et 1.700 kiosques). Rien qu’en Andalousie, les postes fixes et saisonniers génèrent plus de 40.000 emplois. La loi antérieure de 1988 a exproprié les biens de tous ces propriétaires en fixant de nouvelles limites, en échange elle leur avait attribué des concessions pour 30 ans, qui pour certains allait commencer à expirer en 2018. La réforme approuvée par le Conseil des Ministres établira désormais des concessions renouvelables d’une durée de quatre ans si les conditions de protection du littoral sont respectées par les propriétaires de ces bars de plages. Les ‘chiringuitos’ sont donc sauvés, ou du moins pour les 75 ans à venir. Noémie Busson  

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