Expat : les Frenchies aussi en pincent pour Valencia

Ils sont  nombreux à choisir de vivre sous le soleil de l’Espagne mais ces dernières années, Valence a enregistré un afflux massif d’expats aussi bien français qu’italiens, anglais ou américains… Il faut dire que la troisième ville espagnole s’est métamorphosée en 15 ans, offrant des conditions de vie optimales…
Mieux que Madrid et Barcelone ? Oui, sans aucune hésitation! À force de trop séduire, Barcelone commence à être boudée car bondée…y vivre à l’année n’est plus aussi agréable, la ville est devenue trop touristique avec ce que cela engendre en terme de prix élevés, files d’attentes, embouteillages et pollution. Autre inconvénient de taille pour la capitale de la Catalogne: l’incertitude quant à son statut  futur et le problème de la langue puisqu’il faut, en plus de l’espagnol, apprendre le catalan ! Quant à Madrid, la ville a les inconvénients d’une capitale: chère, polluée, embouteillée; trop froid en hiver, trop chaud en été, Madrid a en plus le défaut d’être loin des plages !
 Valence : comme une évidence…
La capitale de la Communidad Valenciana semble donc être aujourd’hui le meilleur compromis…
Ni trop grande ni trop petite… Moderne, belle, bien desservie (trains, autoroutes, avions), Valencia est plébiscitée par les candidats à l’expatriation. Ici la vie y est moins chère (30% environ par rapport à Madrid), la météo est clémente (+ de 300 jours de soleil par an), les superbes plages de la Méditerranée n’attendent que vous et enfin les Valenciens commencent à vraiment s’ouvrir aux expats! A tout cela, s’ajoute un autre point fort: la sécurité. Les taux de criminalité et de délinquance sont particulièrement bas ici et cela change tout : vivre au quotidien avec un vrai sentiment de sécurité n’a pas de prix et fait partie de ces “petites grandes choses”, pourtant invisibles, qui permet de se sentir bien dans une ville. Cette caractéristique est très souvent évoquée par les nouveaux arrivants comme étant un facteur majeur et déterminant dans leur choix. Autre atout : l’offre d’écoles et lycées internationaux…français bien sûr mais aussi allemands, américains et surtout britanniques ; ils restent chers (en moyenne par mois selon l’âge et l’école, de 400 à 900 euros) mais bien plus abordables qu’à Barcelone ou Madrid.Valence possède également plusieurs bonnes universités aussi bien publiques que privées.
 La métropole de Valence, c’est-à-dire la ville et sa proche banlieue, compte près de 2 millions d’habitants mais seulement 800 000 intra-muros dont près de 16% d’origine étrangère car la capitale de la Communauté Valencienne est devenue cosmopolite ce qui la rend plus attrayante encore.
Difficile d’avoir des chiffres précis mais l’on sait que les  nationalités les plus représentées de l’Union européenne sont les Roumains, suivis des Italiens, des Bulgares, des Français puis des Anglais. On évalue à 200 000 le nombre total de français en Espagne, chiffre qui augmente en moyenne chaque année de 5% selon le ministère des affaires étrangères.
La communauté française, dont la proportion de double-nationaux diminue légèrement, a évolué au cours des dernières années puisqu’elle connait un rajeunissement (la moyenne d’âge est de 34 ans), et sa structure socio-professionnelle se modifie au profit des cadres et des professions libérales. Car l’expatriation en Espagne n’est plus seulement une affaire de retraités ! Tout juste diplômés ou après quelques années d’expérience professionnelle en France, les jeunes sont de plus en plus nombreux à choisir Valencia pour poser leurs valises : leur statut de travailleur “on-line” pour beaucoup, et/ou la fréquence des vols pour Paris leur permettent de garder leurs clients en France tout en vivant les pieds dans l’eau.
Car le point faible de Valencia demeure sans doute la faible offre d’opportunités professionnelles : le taux de chômage y est  légèrement plus élevé que la moyenne nationale (presque 19%), peu de grands groupes y sont représentés (pour cela Madrid et Barcelone ont  l’avantage) et les salaires sont légèrement plus bas. Beaucoup d’expats créent donc eux même leur emploi via un statut “d’autonomo” ou via leur propre société.
Mais cet afflux continu d’étrangers commence à avoir des répercussions sur le secteur immobilier : le nombre de transactions se multiplie depuis 1 an et les prix commencent à monter. A titre d’exemple, l’agence immobilière Engel & Völkers a battu un record historique de chiffre d’affaires en 2016 et a déjà constaté une augmentation de 46% du nombre de locations pour les 5 premiers mois de 2017 par rapport à la même période de 2016. Concernant les prix à l’achat, en moyenne sur 1 an l’augmentation sur l’ensemble de Valencia est de 4,5%, chiffre qui atteint 9% dans le quartier historique du Carmen.
Le marché de la location quant à lui est de plus en plus tendu car une très grande partie du parc locatif est maintenant destiné à la location touristique de courte durée. Résultat: les biens proposés pour de la location de longue durée sont moins nombreux et s’arrachent avec des loyers qui là aussi sont à la hausse.
Sortie de l’ombre de ses grandes soeurs Madrid et Barcelone, Valencia a le vent en poupe et semble initier une nouvelle phase de croissance consécutive à son développement urbanistique, culturel et touristique.

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