L’entreprise a l’intention d’exploiter les nombreux bâtiments qu’elle possède dans les zones centrales des capitales provinciales d’Espagne.(Idealista/News)
Jusqu’à présent, cette activité immobilière n’a rapporté que 2 millions d’euros, selon les derniers chiffres publiés par Correos. Pour cette raison, la société cherche à créer une branche qui se concentra exclusivement sur la location ou la vente de ces actifs, selon La Información.
Cette nouvelle orientation s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de l’entreprise élaboré par Juan Manuel Serrano, président de l’entreprise. En ce sens, l’idée du directeur est de renforcer la brique du Correos. Une action qui pourrait impliquer la création d’une nouvelle direction générale ou l’intégration d’une division dans une direction générale déjà existante. L’objectif est clair : rentabiliser les actifs immobiliers par la location ou la vente.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la première fois que Correos essaie de s’introduire dans l’immobilier. En 2013, sous le mandat de Javier Cuesta, l’entreprise avait déja tentée de se lancer or le résultat n’avait pas été concluant. Le moment n’était pas idéal dans la mesure oú la reprise du secteur s’est faite quelques mois après. Cet échec à également touché la branche immobilière de BNP Paribas qui n’a pas réussi à commercialiser les 110 actifs que Correos avait mis sur le marché. La société prévoyait d’obtenir environ 37 millions d’euros.
Dans ce nouveau processus, l’État a beaucoup a dire puisqu’il possède un droit de premier refus sur les actifs immobiliers de Correos. En ce sens, l’exécutif central a la possibilité d’acheter (avant tout player privé) certains immeubles à un prix qui déterminera une évaluation réalisée par une société d’état. Cet accord est également extrapolé au cas où Correos voudrait louer ou/et ne pas vendre l’actif en question.
Source et Suite : Idéalista/News