Alerte au chômage ! Le secteur résidentiel et le marché du travail seraient étroitement liés

Le niveau des achats et une éventuelle baisse des prix de l’immobilier après la crise sanitaire seront étroitement liés à la situation du marché du travail lorsque le confinement sera terminé. (EjePrime)

L‘impact du Covid-19 sur le marché du logement dépendra de la situation du marché du travail. Lors de la crise qui a débuté en 2007, le marché résidentiel a subi un effondrement des opérations pour deux raisons : d’une part, le marché du travail s’est effondré et le chômage a atteint 26,3 % en juillet 2013, et d’autre part, une bulle a déclenché la construction de nouveaux bâtiments et l’augmentation des prix des logements.

Actuellement, le marché résidentiel n’a pas à faire face à une bulle immobilière, puisque la construction n’a même pas encore atteint les plus de 100.000 nouveaux logements qui sont estimés nécessaires chaque année en Espagne. Par conséquent, “il y aura une corrélation directe entre la destruction d’emplois et la contraction du marché résidentiel”, assure à EjePrime, Axel Puerta, consultant en investissement.

Alors que la majorité des sociétés de conseil et des opérateurs immobiliers refusent d’exprimer ouvertement leur opinion, les experts consultés par EjePrime assurent qu’ils ne s’attendent pas à un changement soudain des prix des nouvelles constructions, puisque les promoteurs “n’auront pas à procéder à des ajustements majeurs dans les nouvelles constructions”, souligne une autre source, qui ajoute qu’en tout état de cause, il pourrait y avoir un frein à la construction jusqu’à ce que le marché soit à nouveau activé.

“Il y aura une corrélation directe entre la destruction d’emplois et la contraction du marché résidentiel”, déclare Puerta

Le principal problème que peuvent rencontrer les promoteurs est que “la demande de logements étant moins forte, les banques augmentent leurs contrôles et leurs exigences lorsqu’il s’agit de financer de nouveaux projets”, explique la même source.

Le niveau de pré-vente des grands promoteurs et le fait que les banques ne financent les projets qu’à partir d’un niveau de commercialisation important, garantissent que les promoteurs ne gonflent pas leur portefeuille en construction malgré le fait qu’”il y aura plus d’annulations de décisions d’achat que de loyers”, explique Puerta.

Dans les nouvelles constructions, ce seront les promoteurs eux-mêmes qui décideront de l’impact que cette crise peut avoir sur le prix “bien que certains acheteurs décident de perdre le dépôt et d’attendre que les prix baissent, ils ne seront pas majoritaires”.


Source et suite : EjePrime

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