Les entreprises des secteurs de l’alimentation, la technologie, la joaillerie et les loisirs se sont associés à l’association Amicca pour unifier les positions dans les négociations avec les propriétaires de magasins, notamment dans les centres commerciaux. (EjePrime)
ID pour réunion sur Zoom : 644-436-5555. Participants 60. Activez l’audio. Démarrer la vidéo. Un groupe de soixante retailers de tous les secteurs s’est réuni hier par le biais de la plateforme Zoom afin de rapprocher les positions dans les négociations avec les propriétaires des locaux qu’ils occupent. Cette rébellion particulière du retail dure depuis des semaines, le groupe WhatsApp compte déjà plus d’une centaine de participants et leur nombre ne cesse de croître. La conclusion, pour l’instant, est de ne pas payer.
Vips, Mango, Adolfo Domínguez, Enrique Tomas, El Ganso, Chiqui Park, Uno de 50, Aristocrazy, Parfois, Lola Rey ou Munich sont quelques-unes des marques qui se sont connectés hier vers 10 heures à la réunion. “A l’exception de quatre d’entre nous, nous avons tous choisi de ne pas payer le mois de mars”, ont expliqué des sources présentes à la réunion. “Pour la première fois, le retail prend les devants sur le centre commercial”, explique un autre.
Depuis quelques semaines, l’association de retailers Amicca, qui était inactive depuis plusieurs années, a repris l’activité en mobilisant des opérateurs dans des secteurs tels que la restauration, l’électronique, la mode et les loisirs. Amicca compte plus de cinquante membres.
La déclaration de l’état d’alerte et le décret de fermeture des magasins qui en a découlé ont fait que d’anciens associés et d’autres sociétés ont communiqué pendant des semaines “pour mettre au point des positions communes concernant les locaux commerciaux”, selon des sources du groupe. Sur WhatsApp, l’association Amicca regroupe des PDG, des directeurs généraux et des directeurs de développement ou retail d’un grand nombre d’entreprises.
La plupart des retailers choisissent de ne pas payer et, après la réouverture, de négocier des loyers variables
“Le but de ces réunions est, pour l’instant, de partager des informations, mais aussi d’analyser si nous pouvons travailler ensemble, notamment dans les centres commerciaux”, explique une entreprise du secteur de la mode. La position que la plupart des marques ont adoptée est de cesser de payer un loyer pendant l’état d’alerte et de négocier ensuite l’introduction d’un loyer variable, car la reprise de la consommation et des ventes ne sera pas immédiate.
Source et suite : EjePrime