La société dirigée par Luis Iglesias a repris l’actif qui fait partie du macro-complexe Castellana 200, situé dans le centre financier de Madrid, qui n’a jamais été achevé à la suite de la faillite de Royal Urbis.
Drago Capital a repris l’hôtel du complexe, qui comprend également des locaux commerciaux et un garage.
Reyal Urbis a été créée en 2007 à la suite de la fusion de deux grandes entreprises, Inmobiliaria Urbis et Construcciones Reyal. La société immobilière disposait d’une réserve foncière de 7,8 millions de m2 de surface constructible en surface en 2012. Elle possédait également des actifs tertiaires, tels que des bureaux à louer, des centres commerciaux, des actifs industriels et des hôtels.
L’éclatement de la bulle immobilière en 2008 a conduit Reyal Urbis à entamer une procédure d’insolvabilité volontaire en 2013. Son passif s’élevait alors à environ 4 milliards d’euros et le déficit des fonds propres était estimé à 1,724 milliard d’euros. Le tribunal a ouvert la phase de liquidation de la société fin 2017.
En janvier 2018, le comité exécutif de la Comisión Nacional del Mercado de Valores (Cnmv) a accepté de retirer les actions de Reyal Urbis des bourses de Madrid, Barcelone, Bilbao et Valence, la phase de liquidation ayant été ouverte.
Au début de l’année, de nouveaux biens immobiliers ont été mis aux enchères publiques à Valence et Grenade avec une décote de 60%, provenant de la société en procédure d’insolvabilité qui est en voie de liquidation.
Source : EjePrime