Portada du site de l’institut Cervantes, diffuseur privilégié de la langue et la culture espagnole
Esther Romeo, journaliste pour El Economista, s’est penchée sur le futur de la langue espagnole. Plus de 495 millions de personnes à travers le monde parlent cette langue, ce qui en fait l’un des idiomes les plus parlés.
Le rapport 2012 de l’Institut Cervantes, « L’espagnol, une langue vivante », a récemment démontré que le pourcentage de personnes qui le parle est en constante augmentation. On dénombre ceux pour qui c’est la langue maternelle, et dont le pourcentage augmente pour des raisons démographiques. On recense aussi ceux qui l’apprennent à l’école. Selon l’institution culturelle dispensant l’espagnol à travers le monde, il y a approximativement 18 millions de gens dans ce cas.
Ces chiffres qui augmentent constamment viennent interroger sur le futur de cette langue. Esther Romero s’est demandé si elle pourrait dépasser l’anglais à moyen ou long terme, en termes d’idiome le plus parlé. Francisco Moreno Fernández, directeur de l’institut Cervantes, affirme que «l’espagnol est une langue avec un avenir certain, sans avoir besoin d’en déshériter une autre». Il estime donc que c’est une langue pleine d’avenir mais qui cohabitera avec l’anglais, le chinois, voire même le français, étant donné la progression numérique de certaines communautés africaines.
L’espagnol est en effet une langue avec une forte demande. Elle sert à la fois pour le commerce, et pour les relations internationales. Sa large portée culturelle lui confère une richesse et une attractivité qui la rendent très intéressante.
Une langue de communication, et de culture donc, avec un avenir radieux devant elle.