Signé le 28 juin dernier, cet accord présenterait de nombreux avantages pour l’ensemble des citoyens européens.
C’est un accord historique qui vient de signer l’Union européenne et le Mercosur. Le 28 juin dernier, les deux continents s’engageaient à baisser les barrières commerciales et à instaurer des normes communes solides.
Critiqué par ses détracteurs qui demandent son retrait, l’accord bénéficie de soutiens parmi les grandes puissances européennes. Cecilia Malmström, Commissaire européenne du commerce a publié une tribune dans Cinco Días, dans laquelle elle rappelle certains points de l’accord.
Une économie de 4.000 millions d’euros
Cet accord permettra aux entreprises européennes de réaliser une économie, et pas des moindres. 4.000 millions d’euros, soit quatre fois plus que l’accord récemment conclu avec le Japon. Mais ce n’est pas tout.
Les entreprises de télécommunications, des services financiers, des transports, etc. auront les mêmes conditions que les entreprises latino américaines. Elles pourront également participer aux offres publiques des quatre pays du Mercosur, au même niveau que les entreprises locales.
La Commissaire indique également que si le nombre d’exportations augmente, des emplois vont être créés.
Des produits très demandés
Si depuis sa signature, certains émettent des doutes sur l’impact qu’aura cet accord, la Commissaire explique que les produits européens, tels que les vins, les fromages et le chocolat; sont très prisés par les 200 millions d’habitants du Mercosur.
Elle assure que plus de 350 dénominations emblématiques seront protégées afin de lutter contre les imitations et garantir un futur économique aux producteurs artisanaux européens. Parmi ces dénominations espagnoles, on retrouve le Cava, le Queso Manchego ou encore le Ribera del Duero,
Répondre aux inquiétudes des agriculteurs
Pour répondre aux inquiétudes des agriculteurs quant à la concurrence sur la vente de viande rouge, la Commissaire avance le chiffre suivant: 99.000 tonnes de viande de boeuf importées représentent seulement 1% des 8 millions de tonnes de viande rouge consommées chaque année en Europe. Un pourcentage faible qui n’aurait donc pas d’impact majeur comme certains le pensent.
Elle explique également que des sauvegardes seront activées seulement en cas d’augmentation soudaine des importations nuisant aux producteurs européens. Elle cite l’exemple de l’accord entre l’Union européenne et le Canada qui n’a en rien produit l’invasion d’importantes pas chères que beaucoup craignaient. Les exportations entre les deux économies ont augmenté de 7%, principalement dans le secteur de l’alimentation (nourriture et boissons)
Défendre un commerce ouvert
La Commissaire a rappelé l’importance de défendre le multilatéralisme; le commerce ouvert, durable et fondé sur des règles; ainsi que la coopération internationale dans la lutte contre le changement climatique.
Camille Sánchez