L’acquisition de logements par des non-résidents en Espagne a reculé de 6,6% en 2019, portée par la contraction de 21,4% du nombre d’opérations réalisées par les Suédois et de 17,6% par celles réalisées par les Britanniques.(Ejeprime)
L’Espagne «perd le nord»: les Suédois et les Britanniques mènent la baisse des ventes des étrangers L’Espagne perd le nord. Pour la deuxième année consécutive et après avoir augmenté au cours des huit années précédentes, il y a eu en 2019 une contraction du nombre de logements achetés par des étrangers non européens en Espagne.
Plus précisément, 42579 opérations de ce type ont été enregistrées, soit 6,6% de moins que les 45588 achats enregistrés en 2018. Les Suédois et les Britanniques sont les nationalités qui ont enregistré la plus forte baisse en 2019, avec une contraction de 21,4% sur un an, à 3 241 transactions, pour les citoyens du pays nordique et 17,6%, jusqu’à 8 641 achats, pour les citoyens du Royaume-Uni. L’incertitude entourant les accords du Brexit a été la principale raison de la baisse des ventes des Britanniques, qui représentent le plus grand marché pour les étrangers non-résidents depuis le début de la série historique en 2007.
Les Français sont le seul grand marché qui Le nombre d’achats a augmenté en 2019
La troisième position en termes de baisse des achats est occupée par les Italiens, qui en 2019 ont acheté 1484 logements en Espagne, 9,7% de moins que les 1643 qu’ils ont achetés en 2018, selon les données du Conseil général du notaire. Aussi, suisse, avec une baisse de 9,3%; Les Danois, avec 8,6% de ventes en moins; Les Russes, avec une baisse de 5,1%; Les Belges, avec 5% de moins, et les Norvégiens, avec une contraction de 4,8%, ont également subi des baisses importantes.
En revanche, le deuxième marché des étrangers non résidents qui achètent un logement en Espagne, celui de la France, a augmenté le nombre d’opérations de 5,3% en 2019, atteignant 5018 ventes. Cette hausse a permis aux Français de surpasser les Allemands au deuxième rang du podium, qui, avec une baisse de 2,3%, ont acquis 4 906 propriétés résidentielles en Espagne.
Un marché en danger de Covid-19 La fermeture des frontières décrétée par le gouvernement espagnol le 22 mars, qui a duré jusqu’au 22 juin pour les pays de l’espace Schengen, a stoppé la vente de logements par des étrangers dans leur élan. l’incapacité de voyager et l’incertitude économique engendrée par le coronavirus. Cependant, de l’Institut des évaluations, ils soulignent que les prix inférieurs du marché résidentiel espagnol par rapport à ceux des autres grands pays de l’Union européenne permettront de récupérer des parts de marché une fois la crise sanitaire surmontée.
L’Espagne maintient son intérêt en tant que destination soleil et plage. En ce sens, une baisse prévisible des prix des actifs résidentiels situés dans les destinations de vacances pourrait favoriser le rebond de l’intérêt pour ce type de biens chez les citoyens français et britanniques, selon l’entité.
Source Ejeprime