En 2050, un Espagnol sur trois aura plus de 64 ans. Le marché aura besoin de 400 000 nouvelles places pour les personnes âgées au cours des trois prochaines décennies pour répondre aux besoins de la population.
Cent résidences par an pendant trente ans: le secteur «senior» est déclenché par le vieillissement Le secteur senior est déclenché par le vieillissement de la population. Au cours des trente prochaines années, l’Espagne devra ouvrir une centaine de résidences pour personnes âgées par an pour répondre aux besoins résidentiels qui seront associés au vieillissement progressif de la société. Si aucun nouvel actif n’était ajouté sur le marché jusqu’en 2050, la pénurie de lits toucherait 400 000 personnes, selon un rapport du cabinet de conseil PwC et de la Fédération espagnole des dépendances (FED).
En 2018, le marché résidentiel des personnes âgées en Espagne comptait 381000 places disponibles réparties en 5649 actifs. De plus, 270 nouveaux centres résidentiels sont projetés, ce qui ajoutera plus de 25 000 places, dont 61% seront privées. Malgré ces chiffres, actuellement, le secteur souffre déjà d’un déficit d’environ 66 000 lits.
Plus précisément, la demande pour ce type de service atteindra 785 000 places d’ici trente ans pour couvrir les estimations démographiques de l’Institut national de statistique (INE) et les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le secteur devra pratiquement doubler le nombre de places disponibles dans les trois prochaines décennies.
Le marché a déjà réagi à cette augmentation de la demande de places résidentielles pour personnes âgées et en 2019 l’investissement a doublé pour atteindre 300 millions d’euros. De plus, le secteur a généré 4 500 millions d’euros d’activité économique.
Cependant, malgré l’augmentation des places en résidences pour personnes âgées, qui, entre 2005 et 2018, était de 2,2% en moyenne annuelle, l’investissement en Espagne reste inférieur à celui des autres pays européens. Le rapport souligne que les investissements immobiliers dans le secteur des résidences pour personnes âgées pour personnes âgées en Europe ont atteint un volume record de 7,3 milliards d’euros en 2019. La Suède, les Pays-Bas et la Finlande sont les trois pays qui dépensent le plus d’investissements immobiliers dans les maisons de retraite. selon la population de plus de 64 ans en euros par personne, plus de 350 euros par senior.
Le marché des résidences pour personnes âgées a levé 7300 millions d’euros en Europe en 2019 De son côté, l’investissement par personne sur le marché espagnol de 33 euros, un tiers de l’Allemagne et le même montant que la France. Bien que ce chiffre soit encore faible, l’arrivée ces dernières années de sociétés spécialisées dans les actifs immobiliers résidentiels et l’arrivée de nouveaux opérateurs ont modifié le paysage de l’investissement.
L’augmentation de la demande pour ce type d’actifs sera tirée par le vieillissement accéléré de la société espagnole. Actuellement, l’Espagne est en dix-septième position dans le pourcentage de personnes de plus de 64 ans dans l’Union européenne, alors que les prévisions vont grimper à la quatrième place, seulement derrière l’Italie, la Grèce et le Portugal.
Les nouvelles options résidentielles à la hausse Les personnes âgées ne sont pas le seul groupe à avoir suscité l’intérêt des investisseurs lorsqu’ils proposent des alternatives de logement. En ce sens, les investissements dans les résidences étudiantes ou les coliving ont augmenté ces dernières années et n’ont pas été affectés par la crise des coronavirus. En Espagne, il y a 94000 places en résidences étudiantes et 500.000 étudiants universitaires ayant des besoins résidentiels.
Malgré les restrictions à la mobilité, les résidences étudiantes ont maintenu l’attraction et l’occupation n’a été affectée que dans les actifs fortement concentrés étudiants internationaux. Ces étudiants universitaires représentent 20% de la population étudiante en Espagne, bien qu’ils optent généralement pour des appartements en colocation.
En ce sens, le secteur prévoit d’augmenter le nombre de places en résidence universitaire de 25 000 lits au cours des trois prochaines années pour répondre à un marché estimé à 500 000 personnes, qui comptait au début de l’année 94 000 places.
Source et suite Ejeprime