L’Amérique latine investit en Espagne
Les fortunes latino-américaines augmentent leurs investissements dans les entreprises, les banques et le secteur immobilier espagnol. Selon le chef d’affaires du Sabadell en Amérique, Fernando Pérez-Hickman, les facteurs favorisant ce phénomène sont l’ajustement des prix des actifs immobiliers en Espagne, la perception de stabilisation progressive de l’économie espagnole et l’absence d’autres alternatives d’investissement. En outre, l’Amérique latine est proche culturellement de l’Espagne. Au début des années nonante, les grandes banques et entreprises espagnoles ont trouvé dans les anciennes colonies américaines un filon d’or qui a alimenté leurs revenus. Des exemples sont Santander, BBVA et Telefónica, dont les activités en Amérique latine ont contribué à maintenir à flot leurs bénéfices pendant la longue crise en Espagne. Toutefois, ces derniers mois, ce sont des groupes d’investissement latino-américains appartenant à de grandes fortunes qui ont fréquenté les bureaux des grands cabinets d’avocats espagnols et banques d’investissement opérant en Espagne. « Il y a un an les fonds vautours ont fixé avec leurs opérations les prix des actifs. Cela a permis d’établir des valorisations très faibles, et maintenant arrivent les grands fonds latino-américains», explique un banquier d’investissement connaisseur des dernières opérations des groupes latino-américains en Espagne. Le modèle se rapproche de l’investissement tenu à Miami en 2010. A cette époque, dans les rues commerçantes de Floride, la moitié des propriétés étaient vides et fermées, détenues par les banques. L’ajustement des prix cumulé jusqu’au 2010 et l’attractivité du climat, de la culture et de la logistique a attiré des nombreux investisseurs latino-américains qui ont absorbé l’inventaire. Les fortunes latino-américaines augmentent leurs investissements dans les entreprises, les banques et le secteur immobilier espagnol. Selon le chef d’affaires du Sabadell en Amérique, Fernando Pérez-Hickman, les facteurs favorisant ce phénomène sont l’ajustement des prix des actifs immobiliers en Espagne, la perception de stabilisation progressive de l’économie espagnole et l’absence d’autres alternatives d’investissement. En outre, l’Amérique latine est proche culturellement de l’Espagne. Au début des années nonante, les grandes banques et entreprises espagnoles ont trouvé dans les anciennes colonies américaines un filon d’or qui a alimenté leurs revenus. Des exemples sont Santander, BBVA et Telefónica, dont les activités en Amérique latine ont contribué à maintenir à flot leurs bénéfices pendant la longue crise en Espagne. Toutefois, ces derniers mois, ce sont des groupes d’investissement latino-américains appartenant à de grandes fortunes qui ont fréquenté les bureaux des grands cabinets d’avocats espagnols et banques d’investissement opérant en Espagne. « Il y a un an les fonds vautours ont fixé avec leurs opérations les prix des actifs. Cela a permis d’établir des valorisations très faibles, et maintenant arrivent les grands fonds latino-américains», explique un banquier d’investissement connaisseur des dernières opérations des groupes latino-américains en Espagne. Le modèle se rapproche de l’investissement tenu à Miami en 2010. A cette époque, dans les rues commerçantes de Floride, la moitié des propriétés étaient vides et fermées, détenues par les banques. L’ajustement des prix cumulé jusqu’au 2010 et l’attractivité du climat, de la culture et de la logistique a attiré des nombreux investisseurs latino-américains qui ont absorbé l’inventaire. Diana/LCE