La capacité des espaces communs des hôtels sera de 60 % et la vie nocturne restera fermée. (Hosteltur)
Le Gouvernement des Baléares autorise la circulation entre les îles à partir de lundi, augmente la capacité des établissements d’hôtellerie et de restauration de 50% autorisés au niveau de l’État à 75% sur les îles et autorise également le service de bar à distance, et interdit l’ouverture de lieux de vie nocturne. Le Journal officiel des Baléares (BOIB) a publié ce dimanche le décret qui assouplit, et réglemente graduellement certaines restrictions dans la zone des îles pour la phase 3 de la désecalade qui commence ce lundi, a annoncé la présidente, Francina Armengol, dans la conférence de presse qui a suivi la conférence des présidents.
En autorisant la mobilité entre les îles, le décret des Baléares permettra au tourisme intérieur et à ceux qui ont une résidence secondaire sur d’autres îles de s’y rendre, a déclaré Armengol. La vie nocturne est toujours interdite aux Baléares car elle n’est pas une priorité : “Nous ne sommes pas encore en mesure d’autoriser la vie nocturne, qui n’est pas une priorité dans notre communauté autonome.
Hôtellerie et restauration
En ce qui concerne les hôtels et les restaurants, outre l’augmentation de la capacité à 75 %, la consommation est autorisée au bar mais le libre-service reste interdit ; et dans les hôtels et les établissements touristiques, la capacité des espaces communs est également assouplie, permettant leur réouverture à 60 %, soit 10 % de plus que l’arrêté ministériel, en tant que “mesures permettant une plus grande activité économique dans les îles”.
Quant aux centres de loisirs touristiques, Armengol a précisé qu’il est permis d’ouvrir les aquariums et aux zoos mais avec certaines limitations. Les établissements et les locaux commerciaux de détail augmentent leur capacité de 40 % à 50 % aux Baléares. Dans les résidences pour personnes âgées, deux visites par semaine sont autorisées pour les familles et les centres de jour commencent à rouvrir, avec un taux d’occupation maximum de 50 %, et les centres d’aides aux femmes avec une fréquentation de 50 %.
Le décret supprime toutes les plages horaires d’activités, bien qu’Armengol ait demandé le respect des personnes vulnérables à la pandémie, et limite la capacité des magasins de paris et des salles de jeux plus fortement que dans toute l’Espagne, car elle est limitée à 30 % contre 50 %.
Source et suite : Hosteltur