L’Administrateur des infrastructures ferroviaires (Adif) organise ce lundi un conseil extraordinaire pour examiner l’approbation du document de déclaration du réseau, décision qui constitue le point de départ du processus de libéralisation du transport de voyageurs et l’ouverture de la phase de présentation d’offres d’entreprises intéressées pour concurrencer Renfe, parmi lesquelles figurent la compagnie de chemin de fer française SNCF, Acciona, les entreprises allemandes Deutsche Bahn et Flixbus, Globalia, Alsa et l’entreprise britannique Virgin. (Hosteltur)
Adif a préparé une offre de capacité sur 10 ans, regroupée en trois formules -A, B et C-, en fonction du nombre de circulations par jour, pour les trajets Madrid-Barcelone-Frontière française et Valence-Barcelone-Madrid, Madrid -Levante (Valence et Alicante) et Madrid-Toledo-Sevilla-Málaga.
La Commission nationale des marchés et des activités (CNMC) propose toutefois de limiter à cinq ans renouvelables la validité de l’un des trois ensembles de mesures afin de faciliter l’entrée de nouveaux opérateurs et l’adaptation de Renfe à la libéralisation du chemin de fer à partir de décembre 2020.
Les parties intéressées auront jusqu’au 31 octobre pour communiquer leurs offres à Adif, qui prévoit de sélectionner les futurs concurrents de Renfe avant le 15 décembre, un an avant le début de l’exploitation du service ferroviaire.
Le document final devrait inclure les recommandations de la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC) qui, dans son rapport publié le 26 juin, a évalué la transparence introduite par Adif lors de la clarification de la situation des compagnies de chemin de fer qui prétendent fournir leurs services à compter du 14 décembre 2020.
Dans son rapport de 2019 sur la modification de la déclaration sur le réseau de Adif et Adif Haute vitesse, la CNMC rappelle que les entreprises ferroviaires doivent avoir la possibilité de demander la capacité du cadre qu’elles jugent appropriée à leur plan d’entreprise.
En outre, il indique qu’Adif Haute Vitesse ne peut qu’appliquer les critères de priorité définis dans sa proposition, lorsque les demandes dépassent la capacité disponible. Sinon, indique la CNMC, la capacité devrait être allouée à toutes les entreprises qui en font la demande.
Dans le cas où les demandes de capacité du cadre dépassent la disponibilité, le regroupement en formules et les critères d’attribution (utilisation accrue en 10 ans); la CNMC estime qu’elles sont appropriées car elles permettent de hiérarchiser les entreprises ferroviaires qui s’engagent à utiliser de manière plus intensive le réseau à grande vitesse.
Le rapport indique également que la durée des contrats à long terme doit être flexible et indépendante des dix années fixées par Adif Haute Vitesse pour évaluer l’intensité de l’utilisation.
Source et suite: Hosteltur