Cela faisait presque deux ans que la start-up de l’économie collaborative BlaBlaCar était en guerre contre la traditionnelle confédération des autobus espagnole, Confebus, en Espagne. La société de transports espagnole accusait le géant du covoiturage de concurrence déloyale. Un an et neuf mois plus tard, la justice a tranché en faveur des covoitureurs.
En mai 2015, la plateforme communautaire se heurte à un obstacle. Confebus, la Confédération espagnole de Transport par autobus, porte plainte contre la start-up pour concurrence déloyale et demande sa fermeture.
Après près de deux ans de bataille judiciaire, le Tribunal de Commerce de Madrid vient de rendre sa décision donnant raison à l’entreprise de covoiturage. Comme le souligne son communiqué de presse, “BlaBlaCar n’est pas une entreprise de transports, comme le prétendait Confebus, mais une plateforme qui a pour vocation de mettre en contact des personnes qui souhaitent effectuer un trajet ensemble et partager les frais”.
Elle ajoute que les covoitureurs sont des particuliers, non des professionnels et qu’aucun but lucratif n’est recherché par les conducteurs.
L’entreprise française BlaBlaCar existe en Espagne depuis 2009 sous le nom Comuto.es pour finalement adopter BlaBlaCar.es en 2012.
En 8 ans, ce ne sont pas moins de 3,5 millions de personnes qui se sont jointes à l’aventure espagnole. L’objectif est le même qu’en France : faciliter le transport et réduire les coûts des trajets grâce au covoiturage.