Depuis la fin de la crise, les fonds internationaux ont énormément investi dans des mégas projets, surtout hôteliers, au centre de Madrid et de Barcelone. D’ailleurs, en 2018, huit hôtels de luxe vont ouvrir à Madrid.
Depuis quelques semaines il n’y a quasiment plus de transitions dans la capitale car soit les bons produits ont été vendus ou sont devenus trop chers. Mais il y a une catégorie de produits qui ne sont pas forcément dans la ligne de mire des fonds internationaux et qui représentent pourtant une très belle opportunité d’investissements. Ce sont des immeubles en périphérie, dans des quartiers à fort potentiel, telle cet immeuble de bureaux à 10 min de la station d’Atocha vendu 2000 € du mètre carré ou ces hôtels de Torre Molinos ou de la Costa Brava qui ont une rentabilité supérieure à 10 % mais qui n’ont pas encore trouvé preneur car leur taille n’intéresse pas les gros opérateurs internationaux.
Le site jinvestisenespagne.com spécialisé depuis 4 ans dans l’achat-vente d’hôtels et d’immeubles nous fait part de quelques opportunités.
Hôtels
- Estepona (Costa del Sol), hôtel 4 étoiles
Possibilité de louer signé avec une chaine d’hôtel de première ligne
Espace spa et thalasso de 2 000 m², piscine intérieure et extérieure, salle de réunions, espace de détente.
6 300 000 €
- Valencia, hôtel 4 étoiles
Loué à une chaine d’hôtel de première ligne
303 chambres, un centre de conventions de 21 salles, salle de fitness
45 000 000 €
- Tenerife, hôtel 4 étoiles
208 chambres
46 millions d’euros
- Sant Adria de Besos (Barcelone), hôtel projet nouveau
21 chambres
1 611 250 €
- Valencia
Hôtel de plus de 100 chambres face à la mer.
4100 m² + 10.000 m² de terrain.
10.300.000 €
Immeubles de bureaux
- Madrid, immeuble moderne de bureaux
- Situé à 10 minutes en voiture d’Atocha7 000 m²
- 15 800 000 €
Avec une activité immobilière en hausse de 4,2 % sur le dernier trimestre 2017, comme l’indique l’étude OPEA sur le marché des communautés autonomes, c’est le moment d’investir en Espagne. Une dynamique que l’on observe aussi dans la rapidité des ventes qui se concluent en moyenne en moins de 9 mois. Enfin, la plupart des grandes capitales sont de plus en plus valorisées, parfois jusqu’12,5 % à la fin 2017.
Par Philippe Chevassus