À partir du 23 novembre prochain, l’Espagne exigera un PCR négatif à tous les passagers entrant dans le pays par voie aérienne ou maritime en provenance de 28 pays de l’UE – comme l’Allemagne, la France, l’Italie et le Portugal – et de 37 pays tiers, dont le Maroc et le Royaume-Uni.
Le test PCR devra avoir été effectué dans les 72 heures précédant l’entrée dans le pays et s’ajoute aux contrôles de santé en principe déjà effectués sur tous les passagers internationaux aux points d’entrée, tel que le contrôle de la température ou le contrôle visuel. Le test doit être fait dans le pays de provenance quels que soient la nationalité et le lieu de résidence habituel du voyageur. Ne sont pas concernés les voyageurs en transits qui ne restent pas sur le sol Espagnol.
Cette mesure qui vient d’être publiée au Bulletin Officiel D’Etat (BOE) précise que le résultat du test négatif doit être prouvé par un document original, rédigé en espagnol ou en anglais, et peut être présenté sur papier ou sous forme électronique. Lorsque le formulaire n’a pas pu être rempli par voie télématique, grâce au code QR généré par le site web www.spth.gob.es ou à l’application Spain Travel Health-SpTH, il peut être présenté sous forme papier, et ce, avant l’embarquement. Dans ce cas, il doit être accompagné du document original prouvant que le test de diagnostic a été effectué dans les 3 jours précédents.
Plus de 9 mois après le début de la pandémie et alors que l’on sait que de nombreuses contaminations ont été provoquées par des voyageurs, la mesure bien que tardive, devrait permettre d’éviter la fermeture totale des frontières et réduire les clusters dans les grandes agglomérations où le transit international est plus important.
Laurence Lemoine