Devant la perte de vigueur de l’activité économique et la détérioration de la situation économique mondiale de l’année en cours, le Gouvernement Brésilien a décidé de réactiver la croissance du pays. Une série de mesures est en préparation afin de réduire les impôts et augmenter les investissements afin de récupérer, en 2013, les fortes hausses enregistrées pendant la dernière décennie. Afin de faire face à la crise économique, la présidente brésilienne, Dilma Roussef, étudie un plan économique totalement contraire à celui proposé par l’Union Européenne. En effet, afin de stimuler l’économie, la dirigeante prévoit une baisse des impôts sur certains biens de consommation, l’entrée de capital privé dans les aéroports et ports du pays et la réduction du tarif énergétique. Cependant, le Gouvernement brésilien ne prévoit pas de redressement économique significatif cette année. Plusieurs experts ont signalé que ces mesures ne produiront pas de grandes améliorations pour l’économie, qui augmentera de 1,5% cette année, puisque la consommation privée ne parvient pas à se relancer. Depuis 2011, l’économie brésilienne connaît une décélération provoquée en grande partie par les mesures restrictives de 2010 imposées par le Gouvernement de Roussef. La chute de la production industrielle, lestée par la réduction des exportations vers l’Europe, contribue également à ce ralentissement économique. L’économie brésilienne a atteint un taux de croissance de 2,7% en 2011, une baisse significative par rapport aux 7,5% enregistrés en 2010. Malgré la baisse de croissance du PIB, le chômage se maintient à 6% et la popularité de Dilma Roussef se maintient à des maximaux historiques depuis qu’elle est arrivée au pouvoir en janvier 2011. Ce mois-ci, la présidente annoncera les nouvelles mesures aux entrepreneurs les plus importants du pays. N.B