En Espagne, le prix moyen par jour (ADR) a atteint 134,6€, avec une croissance de l’occupation de 4,9%. Ces données proviennent du Baromètre du Secteur Hôtelier publié par le cabinet de conseil Cushman & Wakefield en collaboration avec STR.
Le secteur hôtelier en pleine croissance. Le prix moyen par jour (ADR) des hôtels en Espagne a augmenté de 11,7% au 1er trimestre par rapport à la même période de 2023, atteignant 134,6€, avec un taux d’occupation de 68,5%, soit une augmentation de 4,9% par rapport à l’année précédente. Ces données proviennent du Baromètre du Secteur Hôtelier, élaboré conjointement par STR et Cushman & Wakefield. Cette étude confirme que l’activité touristique et hôtelière continue de croître en Espagne, avec des “résultats excellents” dans tous les indicateurs par rapport aux trois premiers mois de l’année dernière.
En termes d’ADR, la plus forte hausse des prix a été enregistrée à Malaga, avec une augmentation de 21,9%, suivie de Bilbao (18,8%) et des Canaries (16,7%). En chiffres absolus, l’ADR le plus élevé a été observé aux Canaries, avec 171,3€, suivi de Marbella (168,4€) et de Barcelone (154,1€). Les prix les plus bas des hôtels espagnols entre janvier et mars ont été enregistrés à Saragosse, avec 71,6 euros, et à Cordoue, avec 91,6€.
Bruno Hallé, associé et codirecteur de Cushman & Wakefield Hospitality en Espagne, a déclaré que “les prix pourraient continuer à augmenter en 2024 étant donné la forte demande, mais il serait logique de voir une certaine modération dès ce trimestre, sans l’effet des vacances de Pâques”. Il a également ajouté que “la bonne nouvelle est l’amélioration notable des saisons basses, confirmant ainsi la tendance à réduire la saisonnalité dans de nombreuses destinations”.
Le prix moyen journalier (ADR) a connu la plus forte progression à Malaga (21,9%), Bilbao (18,8%) et dans les îles Canaries (16,7%)
Les Canaries ont enregistré le taux d’occupation le plus élevé au cours des trois premiers mois de l’année, avec 84,3%, soit une augmentation de 4,7% par rapport à l’année dernière. Elles sont suivies par Malaga, avec 76,2%, et Valence, avec 75,1%. Barcelone et Madrid ont également connu une croissance, avec des augmentations de 1,9% et 6,6% respectivement, atteignant presque 70 de taux d’occupation. Les destinations avec les taux d’occupation les plus bas en début d’année étaient Marbella (55%) et les Baléares (49,2%).
Alicante et Marbella ont enregistré les plus fortes augmentations en pourcentage de taux d’occupation au premier trimestre 2024 par rapport à 2023, avec une hausse de 15,3% chacune. Elles sont suivies par Bilbao (9,4%) et Cordoue (8,7%). Les seules destinations avec de légères baisses d’occupation étaient Grenade et les Baléares, avec des baisses de 4% et 1,1% respectivement.
Albert Grau, associé et codirecteur de Cushman & Wakefield Hospitality en Espagne, a déclaré que “compte tenu de l’évolution du premier trimestre et des réservations enregistrées pour la saison estivale, nous pouvons être optimistes pour l’année 2024”.
Le taux d’occupation le plus élevé au 1er trimestre 2024 a été enregistré dans les îles Canaries, avec 84,3 %
Les revenus par chambre disponible (RevPAR) ont atteint des chiffres records pour un premier trimestre, atteignant 92,1€ , soit une augmentation de 17,1% par rapport aux 78,7€ de l’année dernière. La croissance a été particulièrement notable dans des destinations comme Marbella (31,4%), Bilbao (30%) et Alicante (26,1%). À Alicante et Marbella, l’augmentation de l’occupation a également dépassé 15 % par rapport à l’année dernière, ce qui explique cette “excellente évolution” des revenus. En chiffres absolus, les revenus les plus élevés ont été enregistrés aux Canaries, avec 144,4€ , correspondant à leur haute saison.
Ensuite viennent Barcelone (107,3€ ), Malaga (104,7€), et Madrid (101,2€ ) en tant que 4ème et dernière destination espagnole dépassant les 100€ de RevPAR au 1er trimestre de l’année. En bas de l’échelle, les Baléares ont atteint 45€, pénalisées par leur faible taux d’occupation, et Saragosse 49€.
Source : EjePrime