Le centre de Madrid fait l’objet d’un véritable assaut de la part des investisseurs étrangers, en ce qui concerne la vente d’immeubles, mais surtout en ce qui concerne la vente d’hôtels.
Depuis 24 mois les hôtels du centre ville se vendent comme des petits pains et, à la différence d’avant la crise, ce sont les investisseurs internationaux qui en font les acquisitions. Il s’agit souvent de fonds d’investissement francophones ou américains, capables de dégainer quelques dizaines de millions d’euros en
moins de 15 jours. Car en effet, en moyenne, les bons actifs restent sur le marché entre 15 jours et trois semaines.
Autre catégorie d’acheteurs : les groupes hôteliers étrangers qui cherchent à placer leurs boutique-hôtels dans le centre de Madrid. Madrid connaît une forte hausse d’hôtels 4 et 5 étoiles qui adoptent la forme boutique. Salamanca, le quartier le plus chic de Madrid, n’offre quasiment aucune possibilité pour ce genre de produit. C’est pourquoi les hôteliers acceptent des quartiers plus populaires, mais bien plus fréquentés.
Depuis deux ans, les nouveaux hôtels 5 étoiles de la capitale n’ouvrent plus dans le quartier chic de Salamanca (où toutes les marques de luxe internationales sont présentes), mais bien dans les quartiers plus populaires tels que Tribunal, Sol, et bientôt Gran Via.
Les vraies opportunités se situent dans les hôtels en cessation de paiement
Les propriétaires d’immeubles redeviennent spéculateurs et cela pose un véritable problème pour les intermédiaires de real estate et les acheteurs. En effet, si un immeuble est annoncé à 14 millions d’euros et que le propriétaire est sollicité par une dizaine d’acheteurs potentiels, il est fréquent que celui-ci décide d’augmenter soudainement le prix de son actif (passant de 1 à 2 millions d’euros), ce qui peut déstabiliser la communication avec l’acheteur initial.
Nombreux sont les propriétaires et promoteurs qui ont perdu beaucoup d’argent pendant la crise et qui veulent désormais surfer sur la nouvelle vague. Pour certains actifs, on repasse à des prix proches de ceux que l’on pouvait trouver entre 2005 et 2007.
La véritable manne réside dans les actifs gérés par des sociétés, elles-mêmes en cessation de paiement. C’est le cas par exemple de cet hôtel situé entre Gran Via et Sol, évalué entre 80 et 90 millions d’euros et qui pourrait se vendre pour 35 millions d’euros. On parle d’un hôtel, avec plus de 180 chambres qui ne va pas rester longtemps sur le marché une fois que sa vente sera officielle. Là encore, il faut avoir l’information avant que les assaillants n’en prennent possession.
D’ailleurs, pour plus d’informations concernant cet hôtel, vous pouvez contacter jinvestisenespagne@gmail.com