En Andalousie, il y a plus de 116.000 logements inscrits au registre du gouvernement régional andalou.
Le Conseil de gouvernement d’Andalousie a approuvé lundi le décret qui réglementera les logements touristiques (VUT), les appartements touristiques et les établissements hôteliers dans toute la région. Les mairies pourront établir des “limitations proportionnées” afin d’éviter la prolifération de ce type d’appartements dans certains quartiers et bâtiments pour des raisons d’urbanisme ou de planification.
Conformément à ce qui a été établi, les conseils locaux pourront fixer le nombre maximum de logements à usage touristique par bâtiment, secteur, zone, période, aire ou zone. À leur tour, les communautés de voisins auront la possibilité d’agir, de refuser ou d’accepter les appartements touristiques, dans les marges prévues par la loi horizontale sur la propriété, comme l’a expliqué le ministre régional du tourisme, de la culture et des sports, Arturo Bernal.
Les logements touristiques “représentent près de la moitié des logements touristiques de l’ensemble de la communauté. Nous estimons qu’en Andalousie, il y a actuellement plus de 116.000 logements inscrits au registre de la Junta”, a expliqué M. Bernal, qui reconnaît que ce type de logement a contribué à la désaisonnalisation, mais qu’il a également généré des “tensions quant à la manière dont il s’intègre aux règles d’urbanisme et aux communautés de voisins”.
Avec le nouveau décret, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, “notre objectif a été de garantir la qualité, la légalité et une meilleure gestion de cette activité”.
La modification approuvée ce lundi intègre de nouvelles exigences par rapport à celles établies dans le décret 28/216, du 2 février, pour l’exercice d’une activité économique, telle que la prestation de services d’hébergement touristique, conformément à la réglementation européenne et nationale qui régit les principes de libre accès au marché.
De même, en cohérence avec les dispositions de la loi sur le tourisme, la forme juridique des entreprises qui exploitent des logements touristiques est renforcée, dans le but de professionnaliser l’activité. L’objectif est d’”améliorer les conditions de travail des travailleurs”, de “faciliter les relations avec l’administration du tourisme et de garantir les droits et les devoirs des usagers”.
Une autre modification consiste à mettre à jour les exigences et les demandes d’habitabilité, de conditionnement ou de services communs, “dans l’intérêt d’une plus grande qualité de la prestation de services et de la protection des droits des utilisateurs”, comme la surface maximale par personne, le nombre de salles de bains ou la climatisation, entre autres.
Dans le cas des appartements touristiques, les différentes spécialités sont réglementées, en soulignant qu’aucun établissement ne peut discriminer ou interdire des groupes non préférentiels. La période d’occupation des unités d’hébergement est également prolongée, de 15 heures le premier jour de la période contractuelle à 11 heures le jour du départ.
En même temps, les caractéristiques des différents groupes d’établissements d’hébergement touristique sont définies et établies. De même, une partie des exigences relatives à la prestation de services d’hébergement touristique est supprimée, dans le sillage de la récente réglementation des établissements hôteliers, éliminant la demande d’obligations structurelles lorsque celles qui correspondent aux réglementations sectorielles les rendent déjà aptes à l’objectif visé.
Enfin, le décret comprend des modifications permettant aux hôtels et aux résidences hôtelières d’offrir dans le bâtiment des services complémentaires aux utilisateurs de l’établissement, y compris ceux fournis par des personnes ou des entités autres que le propriétaire du lieu d’hébergement touristique, à condition qu’ils répondent à certaines exigences, sans affecter le principe de l’unité d’exploitation.