Le XVIème Congrès de l’Institut de l’Entreprise Familiale (IEF), qui s’est déroulé à Cadiz en début de semaine, a mis cette année l’accent sur la nécessité de l’internationalisation. Est-il temps de faire le grand saut vers les marchés internationaux? Est-il utile de renforcer le capital de la société en faisant appel à un investisseur étranger? Comment l’Espagne peut-elle redevenir attractive? Voici quelques-unes des questions évoquées au Congrès de l’Institut de l’Entreprise Familiale, devant plus de 450 entrepreneurs. Elles résument en réalité certaines des principales préoccupations des entreprises familiales, dont le principal défi est de bien aborder la reprise économique qui pointe depuis quelques mois en Espagne. Le sujet est crucial pour la relance économique du pays puisque les entreprises familiales représentent aujourd’hui 85% des sociétés espagnoles. L’impact sur l’emploi est lui aussi considérable puisque ces entreprises emploient 14 millions de personnes et représentent 70% du PIB de l’emploi privé en Espagne. Le congrès accueillait cette année encore des invités prestigieux. Parmi eux, Howard Marks, fondateur et président d’Oaktree Capital Fund, qui gère plus de 75.000 millions de dollars aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Il a notamment donné son point du vue sur la nécessité d’investir en Espagne. Jim Eun, PDG de Magellan Capital Partners, la branche d’investissement de SK Group, un conglomérat industriel sud-coréen au chiffre d’affaires de 80.000 millions d’euros par an, était également présent. Le congrès, présidé par José Manuel Entrecanales, président de la FIE et Acciona, a également reçu la visite du Prince Felipe qui a inauguré la session, d’entrepreneurs comme Javier Marin, directeur général de Santander, ou John Scott, président de KPMG en Espagne et numéro 2 mondial de la société, et de la vice-présidente du gouvernement Soraya Saenz de Santamaria qui a prononcé le discours de clôture.