À Valencia, on aime les records et l’on n’ a peur de rien, surtout pas du bruit provoqué par les tonnes de poudre utilisés samedi pour cette mascleta, la plus hautes du monde et certainement les plus beaux feux d’artifices que Valencia ait connu ces dernières années.
La Amstel Nit de les Falles a tenu son pari : celui de réunir pour le troisième année consécutive, une foule très compacte de curieux pour un son et lumière qui a littéralement embrasé la Marina…Cet événement donne le coup d’envoi des festivités pyrotechniques des Fallas 2019.
La démesure comme marque de fabrique
Rendez-vous compte de la puissance ! 1 700 kilos (soit pas loin de 2 tonnes tout de même ) ont été utilisés avec comme particularité, celle d’avoir installé en hauteur des structures géantes de 120 mètres de haut et de 50 de large pour un bombardement de couleurs, de formes et de sons assourdissants : le point culminant fut quand en seulement 20 secondes, de manière simultanée, 600 kilos de matériel pyrotechnique ont fait trembler la Marina, le ciel et la mer dans un assourdissant et féerique spectacle de son et lumière…
Nous sommes à Valencia, ville qui chaque année se veut un peu plus la capitale de la “polvora” (poudre) et qui s’apprête à vivre sa période la plus folle de l’année : celle des traditionnelles fêtes des Fallas qui commencent dans quelques jours même si déjà quelques événements (comme ce spectacle pyrotechnique ou la fameuse “crida”) ont déjà eut lieu, histoire de donner un avant goût des festivités.
Les sensations seront donc olfactives, visuelles, auditives, gustatives… l’art, la religion, la pyrotechnie, la gastronomie et l’humour sont les composantes de ce rendez-vous annuel classé au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité qui attire chaque année au mois de mars plus d’ un million et demi de visiteurs dans la troisième ville d’espagne.
Laurence Lemoine