Cette année la Semaine Sainte ne sera pas le meilleur moment pour les hôteliers. Les réservations pour cette semaine font partie des pires de ces dernières années avec une occupation des chambres inférieure à 75%.
Le nombre de réservations chute à cause de divers facteurs. Bien sur, la crise, premier facteur négatif et les augmentations de taxes. La grève à Ibéria et les réservations de dernière minute font également partie des causes de cette faiblesse.
Les attentes des hôteliers se retrouvent donc négatives par rapport à 2012, selon l’Observatoire de l’industrie hôtelière espagnole. Il faut dire qu’en mars, les hôtels ne sont pas tous ouverts car la pleine saison n’a pas encore démarré. Pour le moment, les hôtels connaissent alors une baisse de 25% des réservations.
Une plaie pour le tourisme espagnol
La situation risque donc d’être compliquée pour ces établissements qui misent habituellement sur ces vacances nationales. Depuis le début de la crise, les voyages à distance moyenne connaissent une réelle chute. Juan Molas, le président de l’association des patrons de l’hôtellerie, estime que « le touriste espagnol souffre d’une crise de la consommation qui se montre via une dramatique chute du nombre de voyages organisés. » L’association comptabilise également des régions espagnoles totalement vides de touristes.
Les gens voyagent moins, mais lorsqu’ils voyagent ils restent plus longtemps sur leur lieu de vacances. La durée moyenne d’un séjour aurait légèrement augmenté. Les touristes étrangers restent ainsi pendant au moins trois jours dans un même lieu.
J.C.